Publiée aux éditions Kutub, la collection Adra est présentée par deux spécialistes : Gaby Abousamra, professeur à l’UL et membre de l’équipe de recherche sur le monde ouest-sémitique ancien de l’UMR 7192 (Collège de France) ; et André Lemaire, épigraphiste et historien du Levant ancien, directeur de l’École pratique des hautes études et membre correspondant de l’Académie des inscriptions et belles lettres. Tous les deux sont presque formels. « Ces stèles funéraires semblent liées à la pratique de la crémation, pratique qui semble avoir coexisté à côté de celle de l’inhumation, en particulier dans des tombes creusées dans le roc. De plus, ces stèles funéraires ne semblent attestées que dans le Sud de la Phénicie puisque la stèle actuelle la plus septentrionale provient de Khaldé. Il se peut qu’il y ait un lien entre ces deux phénomènes mais seules de nouvelles fouilles archéologiques d’autres cimetières phéniciens pourront le confirmer. Avec les 39 stèles de collections privées publiées ou republiées par H. Sader, la publication des 66 stèles de cette collection rend accessible aux spécialistes plus d’une centaine de stèles funéraires tyriennes de la première moitié du Ier millénaire av. J.C ».
Pour plus de détails, lire l’article de May Makarem dans l’Orient-Le jour