Du 25 au 29 octobre, aura lieu, le symposium autour des ports de Tyr, Sidon et Byblos, organisé par le ministère de la culture du Liban/Direction Générale des Antiquités (DGA) en coopération avec la « Lebanese British Friends of National Museum » (ahlebanon.com), l’archéologue Claude Doumet Serhal et le support de plusieurs institutions dont la Fondation Helen Frost.
Le programme détaillé est accessible via le site www.tyresidonbyblos2017.com. Cette manifestation s’adresse à tout public curieux et intéressé par l’histoire, l’archéologie et l’actualité liée au patrimoine. Les conférences auront lieu au Bristol Hotel et le concert de clôture, consacré à la musique antique, sera présenté au Musée National.
À travers cette annonce, nous adressons nos encouragements à toutes les personnes qui œuvrent pour la mise en place de ce symposium, officiels, institutionnels, chercheurs, mécènes, pour leur dévouement et implication dans la sauvegarde et la promotion du patrimoine. Nous invitons le public à répondre massivement, sa présence est la plus belle récompense à tous ces efforts.
Ce sont souvent les critiques qui sont mises en avance pour évoquer les manques d’organisation et de structuration pour pallier aux attentes des citoyens dans tel ou tel autre secteur. C’est l’occasion aussi pour nous de remercier les personnes qui, au quotidien, s’activent et s’inspirent pour offrir un panel de choix culturels. Nous citons en particulier Anne-Marie Afeiche, conservatrice, pour son énergie depuis des années à moderniser les services du Musée National afin de le rendre accessible à Tous, avec des programmes divers et variés, de jour comme de nuit (La Nuit des musées).
Cette constance ainsi que la détermination de préserver les bâtiments patrimoniaux sur place, a interpellé L’État et a amené le porte-parole du cabinet du ministère de l’Information, Melhem Riachi, a annoncé le 12 octobre dernier, l’approbation de la loi de protection du Patrimoine et des sites archéologiques, qui reste toutefois en attente de l’approbation du Parlement Libanais.
La fameuse question soulevée autour de la « tête de taureau » et dont nous avons évoqué le contenu précédemment, a démontré la vigilance qui s’est instaurée désormais, localement et internationalement, autour des œuvres et objets du Patrimoine. Une veille qui motive la mise à jour du fichier de la DGA lui permettant de suivre la circulation mais également le trafic de ces objets patrimoniaux.
C’est une fierté pour chaque Libanais de voir l’ensemble de son héritage culturel respecté, sauvegardé et surveillé. Ce n’est pas demain que certaines manœuvres et d’autres recels vont s’arrêter, ce marché est assez lucratif et suscite quantité de tentations. Grâce à des lois et une veille prudente et permanente, les dégâts seront minimisés et le patrimoine sécurisé et protégé.