Avec l’année 2018 qui se termine et avant de vous souhaiter les vœux pour 2019 qui s’annonce à la porte, nous tenons à dire « Merci », à chacun et à tous, qui nous suivaient et nous encourageaient régulièrement. Grâce à vos messages, vos « likes », vos visites assidues, nous puisons l’énergie de poursuivre l’animation de notre site et du blog, malgré les aléas de la vie.
Ce blog essaye de relayer toute nouvelle se rattachant, de près ou de loin, à la mémoire des Phéniciens. Nous glanons les informations, de-ci de-là, pour garder vivante cette histoire que nous portons en nous et souhaitons transmettre aux générations futures, avec justesse, à mi chemin entre la passion dévorante et l’indifférence totale. Pour y arriver, nous sollicitons, depuis le début, votre participation à tous, afin de nous communiquer les nouvelles autour de ce peuple auquel nous appartenons et pour la survie duquel nous œuvrons.
Nous disons « Merci », à celles et ceux qui nous ont annoncé la sortie de leur livre, la tenue de leur soutenance, de leur conférence ou le vernissage de leur exposition. Il est parfois difficile d’obtenir l’information en amont et pouvoir la diffuser à temps, en faire la promotion et donner au plus grand nombre de personnes la chance d’y participer. Pour cela, nous renouvelons notre invitation à celles et ceux qui souhaitent promouvoir leur événement de nous écrire à l’adresse suivante : redac@pheniciens.com.
« Merci » aussi aux médias, en particulier, l’Orient – Le Jour et l’Agenda culturel qui, à travers leurs articles et reportages, poursuivent sans relâches leur mission d’aviser les dernières découvertes archéologiques, les colloques, aussi bien que les événements culturels, organisés au Liban et de par le monde.
Notre devise « préserver la mémoire, consolider l’avenir » est l’affaire de chacun et de tous. Que nous soyons particuliers ou institutions : citoyen, étudiant, professeur, chercheur, archéologue, conservateur, ministre … chacun de nous doit être conscient et fier de cet héritage et actionnaire au quotidien pour le maintien et la transmission de ces valeurs. Nous sommes, ensemble, les passeurs de relais, un des maillons de cette grande chaîne qui a débuté depuis des millénaires et qui se poursuit. C’est notre solidarité conjuguée qui motive et accompagne au quotidien la mémoire vive de ce peuple.
« Merci » aux institutionnels, au Liban et à travers les représentations diplomatiques dans le monde qui, malgré le marasme ambiant et les coupures de budgets, poursuivent avec enthousiasme la programmation des activités, des colloques, la restauration des œuvres, la sauvegarde du patrimoine, l’établissement des partenariats scientifiques et académiques, la recherche et l’encouragement du mécénat privé, palliant ainsi les insuffisances étatiques.
« Merci » également aux organismes non gouvernementaux, les artistes créateurs, les chorégraphes, au Liban et dans les pays de l’expansion, qui, par leurs spectacles et commémorations, raniment dans les cœurs éloignés de la terre natale, le souvenir de ces ancêtres qui nous ont précédés sur les chemins de l’aventure et de la découverte, ces éclaireurs sur les pas desquels nous marchons, fiers d’avoir une histoire qui nous précède et un avenir qui nous ouvre les bras.
Nous n’oublions pas d’adresser le mot « Merci » à ceux qui nous ont quitté durant cette année, qui ont contribué par leurs écrits et enseignements à démocratiser le savoir afin qu’il soit à la portée de chacun, grand ou petit, dans une langue accessible et un style pédagogique.
Maintenir le souvenir des Phéniciens, est une lourde responsabilité. Elle est notre responsabilité à tous. Notre contribution, aussi minime soit-elle, a le mérite d’exister et de persévérer avec ses moyens limités. Ces Phéniciens ont toujours défendus leur appartenance à une cité, ne se sont jamais reconnus en un seul peuple. C’est plutôt notre regard à nous contemporains qui les unit, de cette union que nous souhaitons nationale autour d’un symbole. Depuis 1920, avec la création du Grand Liban, nous cherchons notre unité et essayons d’écrire ensemble notre histoire, qui reste amputée. L’autonomie des cités de Byblos, Tyr, Sidon et leur concurrence reste présente dans notre société, même si le monde est en admiration face aux exploits et rayonnement de nos compatriotes partout où ils se sont installés, s’implantant avec leurs commerces, activités et développement culturel.
Nous vous souhaitons une nouvelle année emplie de projets et de rêves, surtout garder une place de choix pour ce peuple qui a tant contribué, ne serait-ce qu’avec l’apport de l’alphabet qui fut la première volonté de communiquer avec l’autre.