Adieu Frère Ildefonse Sarkis

Frère Ildefonse Sarkis

Le 16 décembre est survenu le décès du Frère Ildefonse Michel Sarkis dans sa 93ème année de son âge et la 72ème année de vie religieuse. Nous nous joignons  à la grande famille LaSallienne, les amis, les professeurs et élèves des collèges au Liban ainsi que tous les « phénicophiles » pour saluer sa mémoire.

Grand défenseur des phéniciens, pour lesquels il a consacré plusieurs ouvrages, Frère Ildefonse les a rendus accessibles à tous avec son approche éducative et pédagogique. Il s’est attelé sa vie durant dans une démarche de transmission du savoir et en particulier la transmission de la mémoire. Il était dans la lignée de ceux qui croyaient, dur comme fer, dans la grandeur, les exploits et l’expansion de ce peuple phénicien.

Ses livres, édités à compte d’auteur, largement diffusés et partagés autour de lui, dans le milieu scolaire et lors des conférences au Liban et à l’étranger, ont mis à l’honneur les cités phéniciennes, leur expansion, leur art et en particulier leur référencement dans les écrits anciens.

  • Jbeil dans l’archéologie et les écrits anciens.
  • Sidon dans les écrits anciens.
  • Tyr dans les écrits anciens.
  • Les Phéniciens et leur empire.
  • Les Phéniciens, panorama d’une civilisation.
  • Le Liban et ses sarcophages.

Pour Frère Ildefonse l’enseignement était avant tout une mission qui s’apparentait à la tradition, à la passation entre génération, aux souvenirs qu’il fallait garder vivaces dans le cœur et dans l’esprit, à la continuité de l’Histoire qui plonge les racines au sein d’une terre, d’un terroir forgeant ainsi une identité, une appartenance.

Ces aînés dont fait partie Fère Ildefonse, à l’instar de Charles Corm et Saïd Akl, ont été portés par leur admiration pour les Phéniciens, ont œuvré pour nous transmettre leurs connaissances, d’une manière pédagogique certes, un peu traditionnelle et parfois avec chauvinisme. Leurs mérites fut dans le passage de relais défiant l’oubli et luttant à contre-courant pour maintenir la mémoire. A l’heure où les livres scolaires occultaient l’histoire de ce peuple, ils ont veillé à sa sauvegarde et inculqué aux futures générations la fierté d’appartenir à la grande histoire de l’humanité et le devoir de poursuivre et ne rien lâcher.

A travers ce blog, nous vous disons merci Frère Ildefonse pour le passage de flambeau, merci d’avoir semé dans le cœur de la jeunesse ce souffle de la terre des ancêtres, soyez sans crainte, il y aura toujours des irréductibles défenseurs qui suivront vos pas.


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