Dans son numéro de septembre 2013, Hominidés.com revient sur les nouvelles datations du site préhistorique de Ksar Akil au nord de Beyrouth (Antélias). Ce site à été fouillé par des prêtres Jésuites du Boston College, Doberty, Ewing et Murphy, en 1937 et 1938.
Les nouvelles datations sont le fruit d’une collaboration entre plusieurs chercheurs anglais, américains et néerlandais. Les travaux, dirigés par le Dr Katerina Douka ont été publiés dans la revue Plos One. Les nouvelles datations ont été réalisées sur les coquillages ayant servis de parure préhistorique mais également sur le seul reste humain encore disponible.
Les premiers fossiles trouvés ayant été perdus, c’est leur emplacement dans les couches archéologiques qui a permis de calculer leur âge assez précisément. En effet les fossiles humains avaient été retrouvés dans la même couche stratigraphique que les coquilles de coquillages. Les 20 coquilles étudiées donnent au radiocarbone une datation comprise entre – 40 800 et – 39 200 ans.
Par ailleurs la mâchoire de la femme (Musée national de Beyrouth) ne contenant plus assez de collagène pour faire l’objet d’une datation radiocarbone c’est une modélisation statistique qui as permis de dater le fossile. Cette étude confirme la période puisque l’âge de la mâchoire est compris entre –42 400 et – 41 700 ans.