Désormais, rien ne peut nous étonner ! Quand la barbarie de la guerre frappe elle n’épargne personne, ni les humains ni leurs civilisations. Après la destruction des statues de Bouddha en Aghanistan, le pillage du Musée National d’Irak, voici le tour du temple de Baal, joyau de la cité antique de Palmyre dans le désert, presqu’entièrement détruit.
« Nous pouvons confirmer la destruction du bâtiment principal du temple de Baal ainsi que celle d’une rangée de colonnes qui le jouxte », a déclaré l’Institut des Nations unies pour la formation et la recherche (Unitar), après avoir comparé des images satellitaires avant et après l’explosion.
D’après le journal le Monde, sur la prise de vue datant du 27 août, on voit clairement le temple, avec sa structure rectangulaire entourée de colonnes, dont l’érection s’est achevée au second siècle. Sur un autre cliché pris lundi 31, seules quelques colonnes situées à l’extrémité du site sont visibles, tandis que le bâtiment central a été rayé de la carte.
Le site Herodote.net, a également relayé l’info: « Le petit temple de Baal-Shamin était un des endroits les plus charmants de la cité antique de Palmyre. Construit à partir de l’an 17 après J.-C., il était dédié au dieu des Cieux, maître de la pluie et de la fécondité. La présence d’un arbre qui avait trouvé refuge à l’intérieur de sa cella (cour intérieure) en faisait un lieu à part au milieu des ruines brûlantes. En août 2015, quelques jours après l’odieux assassinat du directeur du site, Khaled al-Assaad (82 ans), l’État Islamique a dynamité cette cella et abattu les colonnes qui l’entourent. Avec ce petit temple paisible c’est une partie de notre propre histoire qui vient de disparaître ». Il avait déjà tiré la sonnette d’alarme au mois de mai avec un article annonçant « Les derniers jours de Palmyre ?« . retraçant l’historique du cette cité prestigieuse et son rôle dans l’histoire.