le savoir-faire italien au chevet des sites archéologiques du Liban

Equipe de restaurateurs italiens © OLJ-Chloé Succar

En octobre 2016, l’ambassadeur d’Italie au Liban, Massimo Marotti, exprimait son souhait de voir la situation politique libanaise revenir à la « normale » avec l’élection d’un nouveau président de la République. Chose faite depuis …

Dès lors, L’Italie travaille dans une volonté d’apporter son savoir-faire dans plusieurs domaines, investissant sur des projets de coopération, en particulier le patrimoine : « notre conviction que la valorisation du territoire et la protection de la culture et du patrimoine ont des retombées économiques assez importantes sur le secteur touristique » (OLJ 19.10.2016).

La concrétisation s’est effectuée la semaine dernière, sur le terrain, avec les démonstrations de sécurisation et de restauration des sites archéologiques avec l’entreprise Kairos restauri.

Cette entreprise fait partie des dix entreprises italiennes venues la semaine dernière à Tyr et Baalbeck pour partager leurs techniques de rénovation des sites archéologiques avec les professionnels locaux du secteur. Ce déplacement était organisé par l’Agence italienne du commerce (Italian Trade Agency-ITA), l’office du ministère italien du Développement économique, en collaboration avec Assorestauro, l’association italienne pour l’architecture, l’art et la restauration urbaine. Le CDR (Conseil du développement et de la restructuration) y était également représenté du moment qu’il gère le projet CHUD (Cultural Heritage and Urban Development), une initiative du gouvernement libanais qui, avec le soutien de la Banque mondiale, de l’Agence française de développement et du Bureau de la coopération italienne, tend à protéger et à réhabiliter des sites archéologiques et des centres urbains historiques choisis, tels que Tripoli, Jbeil, Saïda, Baalbeck et Tyr.

L’objectif est avant tout celui de développer l’attractivité touristique du pays, affirme Jean Yasmine. Ainsi, le CDR fait la promotion de projets tels que celui-là et se veut créateur des conditions d’une collaboration future entre Libanais et Italiens. Le séminaire de 2016 a déjà porté ses fruits avec la restauration du temple de Bacchus, à Baalbeck (cf. OLJ 01.08.2017).

Nous espérons qu’en plus de l’attractivité touristique, certes intéressante économiquement pour le pays, il y est une prise de conscience nationale et populaire autour de notre riche patrimoine culturel.


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