A la Une de l’Orient-Le jour un article pertinent sur les dangers que le changement climatique peut engendrer sur la disparition des civilisations.
« La disparition de civilisations florissantes dans l’est du bassin méditerranéen il y a 3.200 ans aurait résulté d’une longue sécheresse, selon des chercheurs français, qui soulignent le rôle-clé du climat dans l’histoire des sociétés humaines.
L’effondrement politique et économique de certaines des civilisations les plus avancées, mycénienne, minoenne ou du vaste empire Hittite à la fin de l’âge de bronze avait jusqu’à maintenant surtout été attribué à des destructions humaines consécutives pour partie aux invasions dans le delta du Nil, les côtes turques ou en Syrie et en Palestine.
(…) Combinant ces données avec des indices archéologiques comme des tablettes cunéiformes et des correspondances entre monarques, les chercheurs concluent que la crise de la fin de l’âge de bronze en Méditerranée orientale a simplement été « un épisode complexe ayant résulté d’une sécheresse provoquée par un changement climatique. Ce dernier a entraîné des famines, des invasions étrangères et des conflits politiques ».